

Gravir un premier sommet à 4000m d’altitude, c’est un cap symbolique pour beaucoup d’amateur.ice.s de montagne. Mais attention : tous les 4000 ne se valent pas. Certains 4000 nécessitent une bonne maîtrise des techniques d’alpinisme : progression sur glacier, gestion de pentes raides, encordement…D’autres, comme le Toubkal au Maroc par sa voie normale, sont accessibles sous forme de randonnée… à condition d’y être bien préparé.
Le seul point commun entre tous ces sommets ? L’altitude. Et ça, ça ne pardonne pas si on la prend à la légère.
À 4000 mètres, l’air contient environ 50% d’oxygène en moins qu’au niveau de la mer. Résultat : le corps fatigue plus vite, et sans une bonne acclimatation, on risque le mal aigu des montagnes (MAM). Maux de tête, nausées, vertiges… ce n’est pas l’expérience qu’on souhaite vivre au sommet.
Même si certain.e.s sont moins sensibles que d’autres, personne n’est totalement à l’abri. La clé : donner à son corps toutes les chances de bien s’adapter pour gravir son premier 4000m.
Pour faciliter l’acclimatation, certains conseils sont bons à appliquer :
L’altitude est un facteur supplémentaire, mais l’effort reste important, surtout quand le chemin est long, raide, et que l’on transporte son équipement.
Quelques bases de préparation pour un premier 4000m :
Et surtout, écouter son corps : il vaut mieux progresser régulièrement que se blesser avant même de prendre le départ.
Pour vivre notre première expérience en haute montagne, nous avons choisi le Mont Toubkal (4167m), le plus haut sommet d’Afrique du Nord. Pourquoi ce choix ?
Bref, un défi parfait pour s’initier à l’altitude tout en vivant une aventure mémorable.
À retenir : l’accessibilité d’un sommet dépend autant de la voie choisie que de la saison. Un 4000m abordable en été peut devenir beaucoup plus engagé en hiver.
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