Situé au cœur des Montagnes Blanches, le Mont Washington est célèbre pour ses conditions climatiques extrêmes et imprévisibles, le classant parmi les montagnes les plus dangereuses au monde, malgré son altitude modeste. Notre aventure nous a conduits à gravir ce sommet légendaire par le sentier de Tuckerman Ravine, une ascension riche en défis : découvrez notre récit de cette randonnée épique sur la “petite montagne la plus dangereuse du monde.”
Le Mont Washington, situé dans l’Etat du New Hampshire, est le point culminant du Nord-Est des Etats-Unis avec ses 1917m d’altitude. Il appartient aux Montagnes Blanches, dans la très longue chaîne des Appalaches. Malgré son altitude peu élevée, son ascension est rendue complexe par les conditions météorologiques extrêmes qui règnent à son sommet : des changements météo rapides et intenses, et une différence de température importante entre le pied et le sommet.
Le premier observatoire météorologique mondial au sommet d’une montagne y a été construit en 1870, permettant d’y mesurer le record de vent jamais enregistré sur la Terre en 1934 : 372km/h. Ce record a été détrôné seulement en 1996 par un cyclone en Australie.
Une route le rend accessible en voiture, ainsi qu’en train. Mais rien de mieux que de profiter de la montée et de sa vue imprenable sur Tuckerman Ravine, un imposant cirque glaciaire.
Notre ascension du Mont Washington
12km, D+1293m, D-1293m
La montée
Pour notre ascension du Mont Washington, nous avons décidé de partir de Pinkham Notch, en passant par le fameux Tuckerman Ravine. Une montée constante de 6km pour 1200m de dénivelé positif jusqu’au sommet, avec son lot de défis.
Le début de la randonnée commence par une bonne section en forêt, jusqu’au pied du cirque de Tuckerman. Cette première section est plutôt facile, le chemin est clair et la montée progressive. Nous avions peur pour Mimi, mais dès les premiers mètres, nous nous rendons compte que malgré ses huit ans, c’est un petit chien en pleine forme, qui aime toujours autant l’aventure!
La section suivante est un lacets pour gravir les pentes du ravin. D’en bas, Tuckerman Ravine paraît gigantesque, et les chutes d’eau qui en jaillissent nous hypnotisent. Une section plus complexe nous attend, à flanc de falaise, avec des passages très exposés. Des petites et grandes chutes d’eau coupent le chemin, ce qui rend parfois la roche glissante. La vue depuis ses pentes est magique, et la forêt laisse petit à petit place aux hauts plateaux alpins.
La dernière section, et pas des moindres, est un immense tas de pierres qui s’élèvent jusqu’au sommet. Son ascension est demandante physiquement, surtout après avoir parcouru les 1000 premiers mètres de dénivelé. L’orientation se fait grâce aux kerns qui sillonnent le sentier.
Le sommet
La récompense au sommet : une vue imprenable sur la chaîne des Montagnes Blanches. La légende raconte que du sommet, par temps clair, il est même possible d’apercevoir l’océan Atlantique. La différence de température est assez exceptionnelle, avec un vent glacial qui nous pousse à rapidement nous abriter.
Le sommet étant accessible en train et en voiture, il est très fréquenté, ce qui n’enlève rien à la beauté des paysages alentour. Certes, l’aspect sauvage tant recherché n’était pas vraiment présent… Mais un petit café à la cafétéria, ça ne se refuse pas !
La descente
Ne jamais sous-estimer une descente en montagne! Et cette randonnée a su humblement nous le rappeler. Pour terminer notre boucle, nous avons décidé d’emprunter le sentier de Lion’s Head, pour avoir une vue différente sur le massif. Les rochers sont particulièrement hauts et demandent de marcher avec nos mains. Nous avons également dû nous servir du harnais de Mimi à plusieurs reprises pour l’aider à descendre ce sentier très escarpé.
Après six heures de descente, nous sommes enfin arrivé.e.s au point de départ, exténué.e.s mais très heureux.ses d’avoir accompli un tel challenge à trois.
L’équipement pour une randonnée d’une journée
Afin d’être préparé.e.s à tout changement éventuel de météo, il est toujours conseillé d’apporter un minimum de matériel afin d’assurer sa sécurité.
Pour les humain.e.s :
Trousse de premiers secours
Couverture de survie
Couteau suisse
Sifflet et boussole
Carte
Chaussettes de rechange
Doudoune + imperméable
Lampe frontale
Batons de marche
Casquette
Crème solaire
Lunettes de soleil
Collations et dîner
Eau (2L par personne)
Pour le chien :
Harnais
Laisse
Gamelle
Eau (1L)
Croquettes et friandises
Enfin, on te donne un petit aperçu du profil de cette randonnée grâce à notre montre Garmin Instinct 2 :
Il nous reste plus qu’à te souhaiter une belle rando! Et pour plus d’aventures, des guides complets et des coups de coeur en pleine nature, abonne-toi à Échos, notre newsletter outdoor.