Sur la routeVie en vanVivre en van, tente ou refuge : repenser son confort en voyage
Vivre en van à la montagne

Vivre en van, tente ou refuge : repenser son confort en voyage

Vivre en van, passer la nuit sous une tente, dormir dans un refuge : autant de situations qui bouleversent nos repères habituels. Ce n’est pas toujours simple, ni romantique. C’est parfois froid, humide, incertain. Mais c’est aussi une façon de se confronter à ce qu’on attend du confort, et de réaliser que nos besoins réels sont peut-être plus simples qu’on le croit. Une réflexion, sans idéalisation, sur ce que la vie en mouvement nous apprend.

Vivre en van : un confort mouvant

Vivre en van, ce n’est pas seulement admirer la montagne depuis son lit. C’est aussi chercher un endroit où stationner sans se faire déloger, gérer l’humidité les nuits de pluie, surveiller sa réserve d’eau.

Le confort n’a plus la même définition : c’est savoir où dormir, c’est trouver un coin tranquille, c’est réussir à se faire un café chaud quand il gèle dehors. On réalise que le confort, ce n’est pas l’accumulation d’objets, mais la capacité à trouver un abri, un calme, un peu de chaleur.

La tente : un abri fragile

Monter sa tente, c’est accepter de composer avec l’instable. Le vent, la pluie, le froid, les sols inégaux… Une toile fine entre soi et le monde. C’est entendre les bruits de la nuit, sentir le sol sous son matelas trop fin.

Mais c’est aussi ça qui fait la magie d’une nuit sous tente : s’endormir sous un ciel étoilé sans autre plafond que les constellations, ouvrir la toile au petit matin sur un lever de soleil unique, entendre un ruisseau chanter tout près ou un oiseau saluer l’aube. Ce mélange de vulnérabilité et de proximité avec la nature rend l’expérience inoubliable.

La tente, c’est ce lien direct avec ce qui nous entoure — brut, vivant, simple.

Le refuge : sécurité collective et chaleur humaine

Entre la tente et le van, il y a le refuge. Un abri collectif qui offre un toit sans fioritures, un poêle pour se réchauffer, des matelas en dortoir.

Ici, le confort naît souvent du collectif : un repas partagé, une veillée au coin du feu, une histoire échangée avant de dormir. C’est un rappel que la sécurité et le bien-être peuvent aussi se trouver dans les autres, et non uniquement dans des objets ou des murs.

Refuge du Toubkal

Ce que vivre dehors change dans notre rapport au confort

Voyager ainsi transforme nos attentes. Après un trek, une douche chaude devient un moment de pur bonheur. Après une nuit sous la tente, un toit solide sous la pluie paraît somptueux. Le voyage enseigne l’adaptabilité : il nous apprend à puiser la sécurité dans ce que nous portons en nous et non seulement dans ce qui nous entoure.

Et au retour ? Souvent, on regarde sa maison autrement. On redécouvre ce que l’on a. La vie en mouvement force à faire le tri : entre ce qu’on croyait nécessaire et ce qui l’est vraiment.  Et elle rappelle qu’il y a un fossé immense entre l’inconfort choisi et celui que tant d’autres subissent au quotidien.

Et si vous testiez l’inconfort choisi ? Le temps d’un week-end sous tente, d’un road trip en van ou d’une nuit en refuge. Non pour se priver, mais pour s’éveiller à d’autres formes de confort. Voici quelques articles qui pourraient prolonger la réflexion et t’aider à te sentir inspiré.e :